Véritable fléau dans certaines collectivités, la toux de chenil peut aussi concerner les chiens des particuliers dés lors que ceux-ci soient au contact de congénères potentiellement contaminés.
Le nom de cette maladie est lié à son type de transmission. En effet, la toux de chenil se propage très rapidement lors des concentrations de chien mais aussi par simple contact de nez à nez.
La prévention est médicale mais aussi sanitaire. Mieux vaut prévenir que guérir alors soyez prudent. Soyez vigilant.
Qu'est ce que la toux de chenil chez le chien
La toux de chenil, est l’expression employée plus communément pour désigner une trachéo-bronchite infectieuse. Elle désigne chez le chien une infection de l'appareil respiratoire. Cette affection est en réalité un complexe associant un cocktail de plusieurs agents pathogènes (21 potentiels), virus et bactéries.
Elle est extrêmement contagieuse.
Situations à risques pour que le chien contracte la toux de chenil
Plusieurs situations à risques peuvent prédisposer le chien à la toux de chenil. Participation à une manifestation canine, promenade en groupe canins, balade dans un parc, votre jardin, le mode de vie (proximité avec d’autres chiens), toutes concentration de chiens sont propices à la transmission de la maladie.
Avec 7,3 millions de chiens en France, soit 1 ménage sur 2 (chiffre 2018), on comprend vite pourquoi cette maladie se transmet aussi rapidement parce qu’il n’est pas rare qu’un chien rencontre un autre de ses congénères.
Comment se transmet la toux de chenil
La contamination se fait principalement par la toux qui dissémine des particules infectantes et par simple contact de truffe à truffe. La contagion est donc d’autant plus importante que la proximité est forte. De plus, les agents pathogènes peuvent persister quelques heures à quelques semaines dans les milieux extérieurs. Ce qui explique aussi une contamination indirecte de la toux de chenil par le biais de locaux, de matériel, de l’environnement extérieur.
Il n’y a pas d’effet de saison. A la différence des infections respiratoires humaines, comme la grippe, la saisonnalité ne semble pas jouer un rôle dans l’apparition de la toux de chenil.
La sensibilité des chiens à la maladie varie en fonction de plusieurs facteurs. Tout facteur susceptible de diminuer les défenses de l’appareil respiratoire favorise le développement de la toux de chenil. Un chiot non vacciné, chien malade, parasité ou sous traitement immunodépresseur sont plus réceptifs à la maladie.
Les signes de la toux de chenil chez le chien
Les signes cliniques apparaissent quelques jours après l’inoculation du ou des agents pathogènes. Ils persistent une dizaine de jours. Les symptômes sont assez caractéristiques.
On observe une toux sèche, humide, rauque, douloureuse, sous forme de quintes, accompagnées de possibles efforts de cracher (ce que les propriétaires peuvent confondre avec des vomissements). La toux peut être plus fréquente lors d’exercices, lors d’excitation ou de changement de température et d’humidité de l’air. Il peut y avoir des écoulements nasaux et des éternuements.
Le chien se porte bien malgré tout, il n’y a pas de fièvre. Il reste alerte et l’appétit est normal.
Dans les cas plus sévères, on peut voir des écoulements nasaux et/ou un crachat de couleur jaune et/ou verdâtre. Le chien peut alors être moins actif. Il a de la fièvre et moins d’appétit.
(Source : Clinique Vétérinaire Vaudreuil)
Evolution de la toux de chenil chez le chien le chiot
Sans facteur d’aggravation à savoir, de bonnes conditions d’hygiène, chien vacciné contre la maladie carré et l’hépatite de Rubarth, l’évolution est plutôt favorable en quelques jours, voire semaines. Toutefois, La maladie peut se compliquer de surinfections bactériennes.
Les chiots ou les chiens âgés ayant un système immunitaire faible, les symptômes sont plus marqués. La maladie peut se compliquer en bronchopneumonie.
Cependant, même si elle n’est pas mortelle, elle peut conduire à des pneumonies potentiellement mortelles. La mortalité est rare mais peut toutefois être observée sans prise en charge vétérinaire et avec des sujets fragilisés.
Que faire pour protéger son chien, chiot de la toux de chenil
- La vaccination même si elle n’est pas sure à 100 % reste toutefois le meilleur moyen de protéger votre chien. Le vaccin réduit la sévérité des signes cliniques. La maladie est traitée plus facilement.
- Si vous êtes amené à vous rendre dans une concentration de chiens prenez vos dispositions. Même si votre chien ne vous accompagne pas, prenez des mesures d’hygiène pour vous même afin de ne pas contaminer votre chien.
- Si vous êtes amené à faire garder votre chien en pension canine, la vaccination contre la toux de chenil est exigée. Et malgré tout, vous protégez votre chien puisque pour rappel, c’est une maladie de concentration de chiens.
- Une prévention sanitaire si votre chien a été touché par la toux de chenil ou si un congénère touché a été en contact avec votre chien. Pour rappel : le virus persiste en milieu extérieur.
- Lorsque vous ramenez votre chiot ou votre chien adopté à la maison, n’hésitez pas à faire faire un check up complet chez votre vétérinaire qui confirmera la bonne santé de votre nouveau compagnon.
Au moindre doute, consultez votre vétérinaire.
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Choplin (jeudi, 19 mars 2020 08:00)
Article de fond sérieux et clair,
Encore une fois nos amis de compagnie nous sont très proches même dans leurs symptôme
symptômes.